L’article L.382 du Code de la Santé Publique donne à l’Ordre des Médecins, entre autres missions, celle d’organiser toutes œuvres d’entraide au bénéfice de ses membres. L’article 56 du Code de Déontologie (figurant sous l’article R.4127-56 du Code de la Santé Publique), impose aux médecins un devoir assistance dans l’adversité.
Cette entraide est donc organisée et gérée par la profession elle-même pour l’ensemble de ses membres, c'est-à-dire tous les médecins quels que soient leur mode, secteur et lieu d’exercice, leur conjoint(e) leurs enfants.
EN PRATIQUE L’entraide ordinale comprend deux niveaux :
- Le niveau national : par l’intermédiaire de la Commission Nationale d’Entraide qui siège au Conseil National et se réunit 5 fois par an. Elle examine les dossiers d’entraide adressés par les Conseils départementaux et décide du montant alloué. Présidée par un Conseiller National, elle est composée de 6 Conseillers Nationaux, un représentant de la CARMF, un représentant de l’AFEM, un représentant de l’AGMF.
- Le niveau départemental : c’est aux Conseils départementaux que revient le devoir d’assurer en priorité cette solidarité en expliquant en quoi consiste l’entraide. Le Conseil indique aux médecins en difficultés (ou à leur famille en cas de décès du praticien) les démarches à effectuer, les aide également à remplir le document administratif d’entraide. Chaque département est doté d’une Commission d’Entraide. La nôtre, c'est-à-dire la vôtre, compte 5 membres, les Docteurs Jean-Daniel BOYER, Trésorier, Marie-Elisabeth DELGA Trésorier-Adjoint, Alexandra DUHEM, Anne STRATEMAN, Secrétaire Générale et Etienne MOULIN, Président.
Soyez assurés de notre entière discrétion tant lors de l’écoute de vos difficultés, que dans l’aide pour l’élaboration d’un dossier.
L’entraide constitue un don de la profession pour le médecin en difficulté et n’a pas à être remboursée.
En 2021 plusieurs médecins ont bénéficié de cette entraide confraternelle dans notre département.